17/08/2009

La recherche web… sans Google!

anti-googleIl ne sert à rien de le rappeler, Google règne en maître incontesté sur le monde du moteur de recherche.

Mais au vu de la précision du profil que l’on peut établir sur une personne à partir de la liste de ses recherches (Google Search), de ses mails (Gmail), de sa navigation web (Google Chrome) de ses requêtes cartographiques (Google Maps), sa position géographique (Android + GPS indiscret) et bientôt de ses échanges en général (Google Wave), ainsi que de la politique de rétention douteuse des informations, beaucoup de gens cherchent, à raison, à se tourner vers des alternatives à Google, plus respectueuses de leur vie privée.

Mais si pour les autres services c’est chose possible, trouver une alternative valable à Google Search est un réel challenge. Challenge relevé par la rédaction de Geekfault pour vous, et ayant dévoilé plusieurs bonnes surprises…

Mais qu’est ce que vous reprochez à Google ?

Google a su s’imposer à une période cruciale de l’internet : celle où le «grand public» découvrait internet massivement, et se mettait en quête d’informations, parfois cachées dans de tout jeunes sites, mal référencés, et mal rédigés.
Depuis, Google ne craint plus rien ni personne, et les utilisateurs peu informés n’ont même plus conscience de l’existence d’alternatives.

Tout serait merveilleux dans le plus beau des mondes si Google n’occupait pas une place phénoménale dans toutes les formes de communication d’informations publiques ou personnelles, et si il n’était pas célèbre et craint pour sa politique de rétention des informations personnelles des utilisateurs. Ses déclarations quant à l’utilisation très restreinte de ces informations et sa politique de confidentialité consultable sur sa page d’accueil n’y font rien : Quand on n’a plus personne à craindre, on doit s’attendre à être craint de tous.

Vade Mecum de la recherche du Google-Killer

Ignorant les méta-moteurs de recherche, nous avons exploré différents moteurs de recherches alternatifs plus ou moins populaires, et avons évalué leur éligibilité en tant que tel d’après des critères agencés par importance de la façon suivante :

  1. Pertinence des recherches : Chercher une alternative viable à Google est une raison de plus pour être intransigeant sur ce critère, on évaluera donc chacun des moteurs de recherche par rapport à la pertinence de Google.
  2. Puissance/Flexibilité : Ceci est d’autant plus essentiel que depuis un moment déjà, la recherche de pages web n’est plus qu’une seule partie des recherches effectuées sur internet. Si une révolution du contenu disponible sur internet est en marche, il parait évident qu’une adaptation des moteurs de recherche pour ces nouveaux types d’informations est inévitable. Entrent dans cette catégorie, par exemple, la flexibilité de la recherche d’images, de contenu web 2.0, et autres.
  3. Confidentialité : Sur le même pied que le 2), ceci me semble plutôt explicite.
  4. Éthique : parce qu’entre Geeks et Libristes, la valeur éthique de ce que nous soutenons et utilisons a une importance indéniable, et est parfois élevée au premier rang. Ce critère est donc indispensable pour rester «objectifs»
  1. | #1

    De ce que j’ai pu en voir, google reste toujours le maitre incontesté de la recherche, même si j’ai la très nette impression que ses résultats sont moins pertinents qu’auparavant (sur les recherches pointues – qui sont quand meme celles qui ont le plus d’intérêt).

  2. | #2

    On est par exemple beaucoup trop haut dans la recherche “appulo.us”, avec notre article “appulo est down”, du coup à chaque fois qu’ils ont un problème technique, les gens tapent “appulo” dans google et tombent sur notre article vieux de 5 mois…

    Ça sera résolu avec le nouveau moteur google “cafeine”, mais bon, c’est tout de même pas très professionnel

  3. | #3

    REMARQUE : suite à des remarques parfaitement fondées, la pertinence de Bing a été corrigée de 2/5 à 3/5, et le graphe corrigé en fonction.

    Merci à trifus

  4. Xavier Roche
    | #4

    Petite correction: Exalead a bien fait parti il y a quelques années de l’AFDEL, mais n’est plus membre depuis belle lurette, et n’a –a ma connaissance– jamais été “actif” dedans.

    Liste des membres:
    http://www.afdel.fr/membres-afdel.asp

    Exalead a juste reçu un prix “croissance” (dans la mesure où c’est l’entreprise qui a enregistré la plus forte croissance dans le secteur l’an dernier) mais sans en être membre de l’association.

  5. | #5

    Très bon article, il est bon de rappeler que d’autres moteurs existent et que la pertinence d’un moteur ne s’évalue pas nécessairement par rapport à sa proximité avec les résultats de Google.

    Le problème avec les brevets logiciels, c’est plus dans l’application qu’en font certaines entreprises que dans l’idée originelle (éviter que des concurrents profitent gratuitement de l’investissement fait en R&D d’une entreprise). Dans le cas d’Exalead, j’ai plus l’impression qu’ils s’en servent pour éviter qu’une autre entreprise les attaques sur des techno qu’ils ont pourtant inauguré qu’autre chose (ils n’ont à ma connaissance jamais attaqué un moteur de recherche parce qu’il proposait de raffiner les résultats par une barre latérale).

  6. | #6

    @Xavier Roche
    Merci pour ta correction, j’ai fait les modifications nécessaires dans l’article, revu la note à la hausse, et remodelé le graphe !

  7. nainconnu
    | #7

    un truc me gêne concernant “Constellations” d’exalead…
    http://constellations.labs.exalead.com/graph
    la page par défaut s’ouvre sur scientologie :-/

  8. | #8

    J’ai pris mon screenshot de façon très précautionneuse pour que dans un petit cadre en bas à gauche de l’écran on puisse voir leur remarque :

    «scientology is the default query on Constellations simply because it makes a nice graph»

    http://geekfault.org/wp-content/uploads/2009/08/constellation.png

    Il suffisait de cliquer sur l’apperçu 😉

    Il s’agit en fait d’un plugin twitter qui affiche le dernier tweet de http://twitter.com/LookAtTheWeb qui à l’époque expliquait ce choix.

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